Monsieur Philippe MONNIN, connu dans le Royaume pour ses plantations d’hévéas et pour le quotidien Cambodge soir mériterait aussi d’être mis en lumière pour son attachement au sport et en particulier au rugby, dont il est pratiquant depuis la primaire. Après une expérience africaine, il arrive dans le pays khmer en 1992, puis fonde avec madame TAN Théany (​តាន់ ធានី​) la fédération cambodgienne de rugby le 13 janvier 2000. Durant les premières années le ballon ovale s’est développé avec des équipes comme celle des ko prey (​គោព្រៃ​) de l’Organisation Non-Gouveementale Pour un Sourire d’Enfant.

 

Cependant en 2010 des dissensions ont commencé à éclater jusqu’à la prise de la bastille : la radiation du World Rugby (organisme inteational qui gère le rugby à XV et à sept). Le rugby cambodgien est depuis lors séparé en deux. Jusqu’à aujourd’hui la fédération détient le pouvoir politique mais le pouvoir financier et la plus grande partie des joueurs sont ailleurs. Philippe MONNIN accuse l’organisation Kampuchea Balopp d’avoir fait une révolution illégale. Fâché avec une partie de la communauté française il voudrait désormais, passer à l’offensive pour faire reconnaitre le bon droit de la fédération auprès des instances cambodgiennes restées jusque là passives. Or la perspective des jeux du sud-est asiatique pour la première fois organisé par le Cambodge en 2023 pourrait tout faire changer…

 

Contactée par téléphone l’ONG Kampuchea Balopp déclare ne pas voir où est le problème. En effet grâce à elle le Cambodge est représenté au niveau continentale ce dont la fédération devrait se réjouir. Il s’agit donc d’une affaire cambodgienne dans laquelle sont mêlés des étrangers, en particulier des Français, nul doute que leur fête nationale, en ce jour du 14 juillet sera animée.

 

 

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