Au départ de l’aventure Confirel, il y eut le sucre de palme. Bien sûr, Confirel n’a pas inventé le sucre de palme, produit depuis des siècles par les paysans cambodgiens à partir de la sève du palmier Borassus flabellifer, l’arbre national du Cambodge.

 

Fruit d’un savoir-faire traditionnel transmis de génération en génération, le sucre de palme a de tout temps procuré un complément de revenu aux paysans en dehors de la saison du riz. 

Mais, dans les années 1990, un constat s’impose : le prix de vente ne couvre pas les coûts de production, notamment parce que le chauffage de la sève jusqu’à la cristallisation du sucre  consomme beaucoup de bois.

 

Les grimpeurs, qui prennent de grands risques pour monter, lors de la saison sèche, deux fois par jour à la cime de l’arbre pour y inciser la fleur et recueillir la sève, travaillent quasiment pour rien.

 

C’est là qu’interviennent le Dr Hay et les jeunes ingénieurs agronomes qui l’entourent au début de l’aventure Confirel.

 

Convaincu que le drame khmer rouge trouve ses racines dans le mépris des citadins envers les paysans pauvres dont les Polpotistes ont exalté le désir de revanche sociale pour parvenir à leurs fins, le Dr Hay Ly Eang veut agir pour le développement rural afin que l’horreur ne se reproduise jamais plus.

 

Pour améliorer le revenu des paysans et que leur dignité soit respectée, il faut conjuguer savoir-faire traditionnels et innovation, voilà son idée maîtresse. 

Et le Dr Hay décide d’en faire la démonstration avec le sucre de palme. Comment faire qu’il soit hautement profitable pour ses producteurs, voilà la question à laquelle s’attellent les pionniers de Confirel.

 

Grâce à ses relations en France dans les milieux de la recherche agronomique, le Dr Hay parvient à mettre au point un système de filtrage qui donne une sève d’une pureté extraordinaire permettant de produire un sucre de première qualité. 

C’est ainsi qu’en 2005, le sucre de palme Confirel décroche la palme d’or au Salon Natexpo de Paris. 

 

Le pari est gagné. La démonstration est faite qu’un produit de base de l’agriculture cambodgienne peut trouver sa place sur le marché mondial et être commercialisé à un prix permettant de rémunérer correctement les producteurs.

 

15 ans après, le sucre de palme Confirel produit dans la zone IGP de Kampong Speu et certifié biologique, est une star à l’international. Désigné meilleur produit de l’Asean en 2017 par l’Asean Food Conference et meilleur produit de l’année 2017 par le magazine japonais Cuisine Kingdom, il se décline aussi en sirop.

Au prochain SIAL de Toronto, salon qui réunit fin avril tous les professionnels de l’agroalimentaire nord-américains, le sirop de sucre sera l’étendard de Confirel et des campagnes cambodgiennes, 

 

Nul ne doute qu’avec son goût caramélisé unique, ses atouts santé grâce à son faible indice glycémique, ce sirop peut rivaliser sans crainte avec le sirop d’érable si cher aux consommateurs nord-américains. 

 

Bio, délicieux, bon pour la santé, issu d’un savoir-faire traditionnel millénaire, le sucre Thnot correspond exactement à ce que veulent les consommateurs du monde entier.

Plus que jamais, le thnot est l’emblème du royaume du Cambodge et des paysans khmers.