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Plus fort que le billet vert : l’or vert!
16, Apr 2020 , 1:59 pm        
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Phnom Penh: Depuis que la crise du Covid-19 a révélé les fragilités de l’économie du royaume, avec en particulier l’effondrement du tourisme et la dépendance de l’industrie textile à des agents extérieurs, les appels se multiplient au plus haut niveau pour renforcer les investissements dans l’agriculture.


 
 Selon des chiffres inclus dans projet de Plan National de Développement Stratégique (NSDP) 2019-2023, la part de l'agriculture dans le PIB est passée de 30,7% à 23,5% à 30,7% en2018 et 2014. 
 
En matière d’emploi, l’agriculture donnait en 1998 du travail à 75% de la population active. Vingt ans plus tard, elle ne fournit plus que 30% des emplois. 
 
Alors que les services, l’industrie textile, le bâtiment se sont, d’abord petit à petit puis à une vitesse folle au cours de la dernière décennie, imposés comme les secteurs moteurs de la croissance économique, les campagnes se sont vidées de leurs jeunes. 
 
Au fil du temps, les grandes plantations pour produire des matières premières pour l’exportation se sont développées au détriment de la riziculture familiale.
Quelques semaines ont suffi pour que ce modèle de développement montre ses faiblesses.
 
L’agriculture produit pour l’export et on importe ce qu’on une grande part de ce que l’on consomme : 0 pointé.
 
La paralysie ou le ralentissement de la circulation des marchandises entre les pays affecte directement les producteurs comme cela se voit aujourd’hui dans les filières  mangues et noix de cajou.
 
De plus le manque de productions pour les besoins nationaux souligne la fragilité de l’indépendance alimentaire du pays.
 
La crise du Covid-19 doit être l’occasion de redonner à l’agriculture sa juste et essentielle place dans l’économie du royaume.
 
Combien de gens riches de la ville ont acheté au cours des dernières années des terres sans avoir le moindre intérêt pour la production agricole nationale. Ils plantent ce que le marché international des matières premières demande. Cet attrait purement spéculatif est dévastateur.
Il faut produire et transformer au pays. 
 
Bien produire selon les standards d’une agriculture responsable pour protéger la terre nourricière ainsi que la santé des paysans et des  consommateurs.
Et transformer, au Cambodge, dans le cadre de filières industrielles qui créeront de la plus-value et des emplois de qualité
 
Une politique agricole nationale forte avec des moyens budgétaires conséquents et une place centrale accordée aux véritables paysans est indispensable pour parvenir à ce résultat
 
Ici, dans les campagnes, il suffit de semer pour récolter pour peu que les systèmes d’irrigation fonctionnent correctement.
L’or vert est à nos pieds. 
 
Il profitera au pays si on se rappelle que les campagnes ont pour fonction première de nourrir sa population, pas de produire des billets verts au profit de quelques-uns.
 
agriculture représente environ 23,5% de la part du PIB du pays en 2018. La réduction de la part du PIB du secteur de l'agriculture est due à la croissance rapide d'autres secteurs tels que l' industrie, la construction et le services. Entre 2014-2018, la part de l'agriculture dans le PIB est passée de 23,5% à 30,7%, et de ce montant, les principales contributions ont été fournies par les cultures (58,1%), la pêche (24,1%), la production animale et animale (11,1 %) et forestier (6,7%).
 
Le pays est sur une trajectoire de prospérité sans précédent, avec des taux de croissance économique impressionnants au cours de la dernière décennie, se traduisant par une multiplication par trois[8] du revenu par habitant, et la baisse du taux de pauvreté de 53,5% en 2004 à moins de 10% en 2018[9] .

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