De même, nombre d’écoles privées connaissent des tensions entre leur direction et les parents d’élèves sur le montant des frais de scolarité alors que les établissements sont fermés et que les professeurs n’ont d’autre choix que de pratiquer le téléenseignement. 
 

Les parents veulent une réduction tandis que les établissements doivent faire face à leurs charges de fonctionnement habituelles, loyers, salaires, etc. 

Et que dire pour ces milliers d’employés au chômage qui se sont endettés auprès d’un organisme de microcrédit, aujourd’hui dans l’incapacité de faire face à leurs échéances de remboursement.
 

Au tourisme et au textile en déroute s’ajoutent des milliers de mini-crises et la conjugaison de l’ensemble peut mener l’économie au bord de l’implosion.
 

Ici, comme dans tous les pays du monde, les autorités ont pris des mesures pour amortir ce choc d’une violence inouïe : annulation ou report de taxes pour certaines activités, prise en  charge partielle de salaires dans un certains secteurs, etc.
 

Mais, ici aussi comme ailleurs, le sauvetage de l’économie ne relève pas que des autorités. C’est à l’ensemble des acteurs impliqués dans la création de la richesse de mettre temporairement de côté son intérêt personnel et immédiat pour contribuer à ce que le maximum de commerces, d’entreprises survive à la tempête que nous traversons.
 

Chaque situation doit être traitée avec l’objectif de trouver un compromis permettant la survie des activités et le maintien de la dignité économique et humaine du plus grand nombre.
 

L’intransigeance et l’égoïsme ne feront que rajouter de la crise à la crise, jusqu’à la ruine de tous.